l'homme et la paille.
Il n'aimait pas les matières dures;
le fer, le cuivre, l'or même ne l'attirait guère;
le bois des sagaies, l'acier des poignards, des fusils,
les pierres qui lapident,
tout cela lui était étranger,
voire lui déplaisait franchement.
Il préférait les fluides, l'eau des courants, des océans,
le vent dans ses brises diverses et ses tempêtes fâcheuses
qui jamais ne prennent forme,
mais modèlent en caressant ou fouettant les obstacles
qui charment et déjouent les affrontement inutiles.
Entre ces deux états, il regardait en ce début d'été,
les bottes de paille que le vent et le soleil levant
rendaient si proches de l'or mais si peu durables
lui rappelant que souvent les hommes
ne sont que des hommes de paille.