Les folles de juillet
Tu les avais quittées en juillet. Folles.
Elles dansaient, se tenant du bout des doigts
En cercle. Indifférentes aux rires, aux regards,
elles tournaient sous les jets hystériques.
Entre elles.
Elles se dévisageaient,
regards fous d'amour, désirs jetés à la face.
L'automne est passé. L'hiver est venu.
Qui a gelé les fontaines.
Qui a gelé les coeurs.
Qui a gelé les doigts.
Elle se tiennent toujours, mais aujourd'hui figées.
L'eau retenue par la glace. Plus rien ne passe.
Elle ne se comprennent plus, malgré leurs efforts.
Elles tentent d'être joyeuses, gracieuses.
Rien ne les dégèle.
Balzac, drappé, silencieux, veille de loin,
ne juge pas ,
ne pense rien de tout cela.
Il attend, placide que la neige cesse de tomber.
Elles dansaient, se tenant du bout des doigts
En cercle. Indifférentes aux rires, aux regards,
elles tournaient sous les jets hystériques.
Entre elles.
Elles se dévisageaient,
regards fous d'amour, désirs jetés à la face.
L'automne est passé. L'hiver est venu.
Qui a gelé les fontaines.
Qui a gelé les coeurs.
Qui a gelé les doigts.
Elle se tiennent toujours, mais aujourd'hui figées.
L'eau retenue par la glace. Plus rien ne passe.
Elle ne se comprennent plus, malgré leurs efforts.
Elles tentent d'être joyeuses, gracieuses.
Rien ne les dégèle.
Balzac, drappé, silencieux, veille de loin,
ne juge pas ,
ne pense rien de tout cela.
Il attend, placide que la neige cesse de tomber.